Conférenciers

Bienvenue au cœur de la Conférence spatiale canadienne — découvrez une programmation exceptionnelle de conférenciers qui sont des chefs de file de l’industrie, astronautes, PDG, experts et visionnaires dans des domaines variés tels que les sciences spatiales, le génie aérospatial, les arts, la santé spatiale, l’astrobiologie, le droit spatial, l’exploration et la sensibilisation/éducation. Alors que nous plongeons dans les mystères du cosmos et explorons les dernières avancées en technologie spatiale, nos conférenciers apportent une richesse de connaissances et d’expériences. Venez découvrir les visages et les esprits derrière les innovations qui façonnent l’avenir de l’exploration spatiale et cette nouvelle ère spatiale.
IMG_3142

Avant d’être nommée présidente de l’Agence spatiale canadienne (ASC) en septembre 2020, Lisa Campbell était sous-ministre déléguée associée à Anciens Combattants Canada, soutenant le bien-être des anciens combattants et de leurs familles et faisant la promotion de la reconnaissance de ceux et celles qui ont servi le Canada.

Auparavant, Mme Campbell occupait le poste de sous-ministre adjointe, Défense et Approvisionnement maritime, dirigeant l’organisation responsable de l’acquisition de l’équipement militaire et naval du Canada. Elle a œuvré au sein de l’autorité de la concurrence du Canada en tant que sous-commissaire principale, chargée de l’examen des fusions et du comportement des entreprises. Mme Campbell a également appliqué les lois civiles et criminelles relatives à l’exactitude publicitaire.

Elle a mené un travail réglementaire approfondi sur la collecte et le commerce de données, particulièrement dans le cadre de modèles d’affaires émergents. Mme Campbell a pratiqué le droit en tant que plaideuse dans les domaines du droit criminel, du droit de l’emploi et du droit constitutionnel. Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts en sciences politiques de l’Université McGill (1988) et d’un baccalauréat en droit de la Dalhousie Law School (1991).

ken p

Ken Podwalski, âgé de 57 ans, est un père de famille marié et père de trois enfants, originaire de Montréal, Canada, titulaire d’une maîtrise en génie aérospatial. Son rôle de gestionnaire du programme Gateway du Canada est la plus récente étape de ses 29 années au sein de l’Agence spatiale canadienne (ASC). Il dirige l’équipe canadienne, composée de parties prenantes gouvernementales et industrielles, qui développe les technologies robotiques de prochaine génération, notamment le Canadarm3, pour le programme Gateway. Ken a commencé à l’ASC en tant qu’analyste dynamique, développant son expertise technique sur le Système d’entretien mobile (MSS), la contribution robotique du Canada à la Station spatiale internationale (SSI). Il a ensuite occupé divers postes de gestion au sein du programme canadien de la SSI, notamment gestionnaire des opérations de mission, gestionnaire de la logistique et de l’ingénierie de soutien, et, en dernier lieu, gestionnaire du programme SSI. Ken a joué un rôle clé en tant qu’intermédiaire entre l’ASC et la NASA pour la coordination des activités robotiques spatiales et représente fréquemment le Canada aux côtés de partenaires internationaux. Au fil des ans, Ken a été un acteur important dans une grande variété de défis liés aux systèmes, aux opérations et à la gestion du MSS et de la SSI, ainsi que dans le développement conceptuel pour l’exploration internationale de l’espace profond. Il a contribué aux négociations pour la participation du Canada au programme Lunar Gateway et pour un retour à la surface lunaire, avec l’objectif d’y inclure un Canadien.

isabelle

Depuis plus de 25 ans, Isabelle Tremblay s’investit dans le domaine de l’exploration spatiale avec la conviction que cette quête audacieuse, intrinsèque aux êtres humains, nous projette vers le futur, catalyse l’innovation et nous unit devant la fragilité de notre planète et l’immense défi de notre avenir, sur Terre et dans l’espace.

Mme Tremblay est responsable du développement et des opérations de l’infrastructure spatiale du Canada. Les sphères d’activité sont multiples, telles que les télécommunications et les systèmes de positionnement par satellite, l’observation de la Terre, la connaissance de la situation dans l’espace et la maintenance des satellites en orbite. Essentielle dans notre vie de tous les jours, cette infrastructure nous permet entre autres de contribuer à la protection de l’environnement, de surveiller et préserver nos ressources naturelles, d’appuyer les secours en cas de catastrophe majeure et de veiller à la sécurité de l’environnement spatial.

Auparavant, Mme Tremblay a occupé les postes d’ingénieure chargée de la recherche et développement en robotique spatiale et d’ingénieure principale pour les contributions canadiennes à l’atterrisseur martien Phoenix de la NASA et au télescope spatial James Webb. Elle a dirigé le Programme des vols spatiaux habités du Canada, qui comprend le corps des astronautes canadiens, la réalisation d’études scientifiques à bord de la Station spatiale internationale axées sur la recherche en santé ainsi que l’élaboration de futures contributions pour la prestation autonome de soins de santé lors des missions d’exploration habitée de l’espace lointain (sur la Lune et sur Mars).

Isabelle Tremblay détient un baccalauréat en génie mécanique et une maîtrise en génie aérospatial de Polytechnique Montréal avec spécialisation en technologies spatiales.

alfred

Alfred Ng a obtenu son doctorat de l’Université de la Colombie-Britannique en 1992. Il a rejoint l’Agence spatiale canadienne (ASC) en tant que scientifique-chercheur la même année et il occupe actuellement le poste de chef intérimaire, Développement académique. Il a siégé pendant six ans (2013-2018) en tant que président du Comité d’astrodynamique de la Fédération internationale d’astronautique. En 2018, il a été élu membre de l’Académie internationale d’astronautique. Il a auparavant géré la collaboration conjointe ASC/CNES sur le programme de ballons stratosphériques et a également été responsable technique du projet canadien CubeSat. Il est l’auteur et le co-auteur de 14 publications scientifiques et de plus de 45 communications présentées lors de conférences.

madison
Madison C. Feehan est la fondatrice et chef de la direction de Space Copy. En tant que jeune professionnelle basée à Edmonton, Canada, avec une expertise en développement avancé d’instruments lunaires et en innovations précoces pour les divisions de science planétaire, d’héliophysique et d’astrophysique de la NASA, les initiatives de Madison se concentrent sur la combinaison du développement technologique avancé pour l’utilisation des ressources in situ (ISRU) avec l’entrepreneuriat. Madison possède une formation en commerce et détient une certification en entrepreneuriat et innovation de la Harvard Business School, en parallèle avec des études en cours en affaires internationales. Madison fusionne habilement expertise scientifique et sens aigu des affaires, se positionnant à l’intersection des sciences spatiales, de l’entrepreneuriat et de l’éducation en STIM. En tant que dirigeante de Space Copy, une entreprise internationale de logistique et de fabrication, Madison pilote des initiatives révolutionnaires, favorisant l’innovation dans les technologies spatiales et l’accessibilité à l’éducation en STIM. Elle occupe également les fonctions de présidente régionale de la technologie spatiale et de l’aviation pour la Province de l’Alberta au sein du G100, et de présidente de la Chambre de commerce lunaire. Elle s’engage à façonner les politiques étrangères pour les petites entreprises en STIM grâce à son bénévolat au sein de consortiums tels que les Nations Unies, la Lifeboat Foundation et la National Small Business Association. Elle encadre également d’autres personnes dans le domaine des sciences et stimule l’innovation ainsi que la collaboration transfrontalière grâce à son leadership visionnaire.
Olivier Hernandez (2025)

Directeur du Planétarium, Olivier Hernandez est un astrophysicien expert en instrumentation, spécialiste des galaxies et des exoplanètes.

Il a obtenu son diplôme d’ingénieur à l’École centrale de Marseille et sa maîtrise en physique à l’Université de Montréal. Il est également détenteur d’un doctorat en astrophysique dont la thèse, effectuée en cotutelle entre l’Université de Montréal et le laboratoire d’astrophysique de Marseille, porte sur la dynamique des galaxies.

Cofondateur et un temps coordonnateur de l’iREx, il a aussi été directeur des opérations pour l’Observatoire du Mont-Mégantic (OMM), qui comprend un télescope de 1,6 m ainsi qu’un centre de recherche en astrophysique expérimentale d’envergure nationale et internationale, et chargé de cours au Département de physique de l’Université de Montréal.

Ses principaux champs de recherche sont la cinématique et la dynamique des galaxies spirales barrées, principalement l’étude de la distribution de la matière visible et non visible.Il travaille aussi au développement d’instrumentation astronomique de haute technologie spécialisée autant dans l’étude des galaxies que dans la détection et la caractérisation d’exoplanètes.

Ses fonctions de directeur de projets à l’OMM l’ont amené, entre autres, à être le coordonnateur à Montréal des projets internationaux SPIRou et NIRPS, deux instruments qui permettront de détecter des planètes telluriques, c’est-à-dire de taille comparable à celle de la Terre, d’ici 2021. Il a aussi été le coordonnateur montréalais du projet de développement et de construction de l’un des quatre instruments scientifiques du successeur du télescope spatial Hubble : le futur télescope spatial James Webb (JWST). L’instrument canadien JWST, dont la conception est dirigée par le professeur René Doyon de l’Université de Montréal, permet de détecter l’atmosphère d’exoplanètes et d’en déterminer la composition chimique en vue d’y détecter de l’eau et, potentiellement, de la vie, par l’entremise d’autres gaz marqueurs d’activité biologique, tels l’oxygène et le méthane.

Enfin, Olivier Hernandez a coordonné une équipe de chercheurs, d’ingénieurs et de techniciens qui gèrent et développent l’ensemble de l’instrumentation astronomique pour l’Observatoire du Mont-Mégantic, grâce à un financement de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) en 2009.

Actuellement directeur du Planétarium, il est aussi responsable de la recherche et de la transition écologique ainsi que fondateur du comité équité, diversité et inclusion à Espace pour la vie. Il est toujours chercheur associé à l’Institut de recherche sur les exoplanètes (iREx) à l’Université de Montréal et a le plaisir d’être à la tête d’une équipe dynamique de chercheurs et d’artistes voué.e.s à l’éducation du grand public.

aleeza

Aleeza est ingénieure junior en matériaux et procédés chez MDA Space et aspirante astronaute. Elle a complété le programme Scientist-Astronaut Project PoSSUM en 2022 avec l’International Institute for Astronautical Science en Floride, où elle a acquis des connaissances dans des domaines comme la recherche sur la mésosphère, l’utilisation de combinaisons IVA, la physiologie humaine en espace et bien plus encore.

Aleeza a également participé à l’Expérience canadienne en microgravité (Canadian Reduced Gravity Experiment), organisée par SEDS-Canada, l’Agence spatiale canadienne (ASC) et le Conseil national de recherches du Canada (CNRC). Ses recherches portaient sur la faisabilité de la fabrication additive par jet de liant (Binder Jetting) en microgravité.

Actuellement, Aleeza contribue à l’équipe des Matériaux et Procédés chez MDA Space, où elle participe à la logistique et à l’ingénierie de soutien pour Canadarm2, ainsi qu’au développement de Canadarm3 pour le programme Lunar Gateway, en plus d’autres projets de bras robotiques avancés.

Aleeza est aussi profondément passionnée par la recherche scientifique et la sensibilisation, consacrant du temps à inspirer et à informer le public au sujet de l’espace et de l’ingénierie. Dans ses temps libres, elle aime exprimer sa créativité par la peinture mixte, demeurer active, pratiquer la photographie et explorer diverses autres formes d’art.

Pierre Vuaillet (2025)

Pierre Vuaillet est un ingénieur sénior en environnement avec plus de quinze ans d’expérience dans l’évaluation et l’atténuation des enjeux environnementaux liés aux projets d’infrastructures, de mines et de sites naturels à travers le monde. Il a contribué à des initiatives de développement durable au Canada, en France, en Océanie et au-delà. Fort de cette expertise, Pierre s’attaque désormais aux défis environnementaux de l’exploration spatiale. Il développe actuellement un projet axé sur l’utilisation durable des ressources in situ (ISRU) sur des corps célestes comme la Lune et Mars, avec pour objectif de contribuer à l’élaboration de cadres favorisant des pratiques d’exploration responsables, durables et pacifiques. En parallèle, Pierre nourrit une passion pour la science et la créativité. Il travaille à intégrer l’art dans l’espace à travers des projets explorant l’adaptation des techniques artistiques en microgravité. Au-delà de l’experience artistique inestimable, ces initiatives visent aussi à démontrer comment l’art peut améliorer le bien-être mental et les capacités motrices fines des astronautes lors de missions longues. Bien que toujours en développement, ces projets traduisent son engagement à repousser les limites de l’innovation et de l’expression humaine dans l’espace. L’approche pluridisciplinaire de Pierre combine ingénierie, science environnementale et art. Fort de son expérience internationale et de sa formation en cours à l’International Institute of Astronautical Sciences (IIAS), il se prépare à concrétiser ses projets et à poursuivre son rêve de devenir astronaute. Pierre aspire à contribuer à une exploration spatiale durable et humaine, en conciliant créativité et responsabilité.

Toby Li (2025)

Toby Li est étudiant de premier cycle en génie aérospatial à l’Université de Californie, Davis. Il se passionne profondément pour le vol spatial habité. Avec l’International Institute for Astronautical Sciences, Toby a effectué des tests de dextérité dans la combinaison IVA de Final Frontier et a étudié les conséquences dangereuses de l’hypoxie.

À l’Université de Californie, Davis, Toby a mené des recherches sur les habitats autonomes en espace lointain et les systèmes de protection contre les radiations pour le vol spatial habité.

Toby partage son enthousiasme pour l’exploration spatiale en tant que journaliste indépendant, atteignant plus de 16 millions de vues en 2023. Ce rôle de journaliste lui a valu plusieurs entrevues en direct à la télévision, y compris à la BBC, où il a discuté de l’importance de la mission Polaris Dawn, du rover Perseverance de la NASA et de la livraison d’Internet Starlink par SpaceX en Ukraine, notamment.

Dans la perspective de devenir astronaute à long terme, Toby se consacre à accélérer le vol spatial habité afin d’établir une présence durable au-delà de l’orbite terrestre. En dehors de ses activités dans le domaine spatial, il apprécie les sensations fortes en tant que parachutiste breveté et plongeur de sauvetage PADI.

shawna

Dre Shawna Pandya est la première femme astronaute commerciale canadienne officiellement nommée, et volera dans l’espace avec la classe Delta de Virgin Galactic en collaboration avec l’International Institute for Astronautical Sciences (IIAS) dès 2026. Elle est également médecin urgentiste et en transport aéromédical, aquanaute, parachutiste, pilote en formation, viceprésidente à la médecine immersive chez Luxsonic Technologies, directrice du groupe de médecine spatiale de l’IIAS, directrice générale du programme de vols de l’IIAS et cheffe de la médecine spatiale à l’Advanced Spacelife Research Institute. En 2015, elle a fait partie de la première équipe à tester une combinaison spatiale commerciale en microgravité. Elle a obtenu sa désignation d’aquanaute lors de la mission NEPTUNE (Nautical Experiments in Physiology, Technology and Underwater Exploration) en 2019, puis a complété une deuxième mission aquanaute, NEP2NE, en mai 2023, totalisant 11 jours et 10 nuits sous l’eau. Elle a participé à la mission suborbitale IIAS01 de 2023 comme membre d’équipage en charge des charges utiles et cochercheuse principale, et agit également comme chercheuse principale ou cochercheuse pour les missions Ax2, Polaris Dawn et pour des charges utiles à bord de Blue Origin. Ses publications incluent un article portant sur les lignes directrices médicales pour les vols spatiaux suborbitaux commerciaux, ainsi que des chapitres de livre traitant des technologies spatiales ayant bénéficié à la médecine terrestre, de la résilience psychologique en vol spatial de longue durée, de la reproduction et de la sexualité en vol spatial de longue durée, et de l’avenir de la médecine spatiale. Son travail est exposé de façon permanente au Centre des sciences de l’Ontario, aux côtés de Dre Roberta Bondar, la première Canadienne à être allée dans l’espace. En 2022, Dre Pandya a été nommée à la liste « 50 Explorers Changing the World » du Explorers’ Club. En 2024, elle a été reconnue pour ses contributions par les Women’s Space Awards dans la catégorie Médecine et Santé, et nommée Karman Pioneer. Aussi en 2024, elle est devenue membre à part entière du comité sur le vol spatial habité de la Fédération internationale d’astronautique. Son parcours a fait l’objet de profils dans Nature Careers et à la Monnaie royale canadienne.

Andrew Higgins (2025)

Andrew Higgins est professeur en génie mécanique et titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en aéronautique et astronautique de l’Université de Washington, à Seattle. À l’Université McGill, il a enseigné des cours portant sur l’écoulement compressible, la thermodynamique, la combustion, la propulsion spatiale et la mécanique statistique. Il mène depuis 30 ans des recherches sur les écoulements à grande vitesse et les ondes de choc pour des applications en propulsion aérospatiale et en énergie par fusion. Il oriente maintenant ses travaux vers des horizons encore plus ambitieux en explorant les défis d’ingénierie liés au vol interstellaire.

Marie Pier Bouchier

Bettina Forget (2025)

Bettina Forget est la directrice du programme d’artiste en résidence de l’Institut SETI. À ce titre, elle facilite la collaboration entre des artistes et les scientifiques de l’Institut SETI, met de l’avant les recherches artscience et tisse un réseau de partenaires institutionnels actifs en art, en science et en technologie. Sa pratique créative et ses travaux de recherche universitaire examinent la recontextualisation de l’art et de la science, ainsi que la manière dont l’éducation transdisciplinaire peut remettre en question les stéréotypes de genre. Bettina travaille autant avec les techniques artistiques traditionnelles qu’avec les nouveaux médias, en se concentrant sur l’astronomie, la sciencefiction et le féminisme. Ses œuvres ont été exposées à l’international, notamment à l’ISEA (Barcelone), au CYFEST13 (SaintPétersbourg) et au Planétarium Rio Tinto Alcan (Montréal). Bettina prépare actuellement un doctorat en éducation artistique à l’Université Concordia, au Canada, où son projet « Imagine Aliens » relie l’astrobiologie, la recherche sur les exoplanètes et l’art.

 

Lee Wilkins

Rahul Goel (2025)

Rahul est un fier Canadien, entrepreneur en série et ingénieur en aérospatiale. Actuellement PDG de NordSpace, une entreprise canadienne spécialisée dans le développement d’un système complet de lancement orbital pour le Canada, il supervise le projet du premier vol expérimental historique prévu en 2025. Rahul est titulaire d’un baccalauréat en génie aérospatial du programme Science de l’ingénierie de l’Université de Toronto, où il a également fondé l’équipe Robotics for Space Exploration (RSX). Il poursuit actuellement un doctorat à temps partiel à l’Institut d’aéronautique et d’astronautique (UTIAS) en robotique spatiale. Il est également un ardent défenseur du soutien aux équipes étudiantes de conception et d’ingénierie.

Rosanna Tilbrook (2025)

Rosanna est l’astronome au H.R. MacMillan Space Centre de Vancouver, où elle crée et évalue les programmes liés à l’astronomie et aux sciences de l’espace, notamment en développant des spectacles de planétarium, des activités communautaires et des événements spéciaux. Elle intervient aussi comme experte sur les phénomènes astronomiques et l’actualité spatiale auprès de médias locaux et nationaux, dont CBC RadioCanada, Global News et le Daily Hive.

Rosanna est titulaire d’une maîtrise en physique et astrophysique de l’Université de Sheffield ainsi que d’un doctorat de l’Université de Leicester, spécialisé dans la découverte et la caractérisation d’exoplanètes. Depuis 2016, elle participe à un large éventail d’initiatives et d’événements STEM, élaborant des activités et du contenu pour des festivals de sciences, des conférences, des ateliers, des blogues, des événements spéciaux et des programmes scolaires en ligne. Elle est ravie de collaborer avec SEDSCanada, ayant déjà participé à la branche britannique de SEDS de 2016 à 2018, où elle a été viceprésidente en 2017.

Michael Unger (2025)

Michael est actuellement directeur intérimaire de la programmation au H.R. MacMillan Space Centre et a déjà organisé avec succès plusieurs événements comme la Journée de Pi pour les familles et le lancement de la nouvelle série pour adultes « Cosmic Nights », en plus d’avoir créé des programmes interdisciplinaires alliant notamment la danse et les neurosciences, ou encore le drag et l’astronomie. Il est particulièrement passionné par la recherche de nouvelles manières de rejoindre les publics, en valorisant la diversité humaine pour porter un regard sur le cosmos et éveiller en chacun le sentiment d’émerveillement et de curiosité envers l’Univers et notre place en son sein.

Il gère également SCICATs (Science Communication Action Team). Cette équipe de communicateurs scientifiques a conçu des modules d’enseignement open source couvrant un large éventail de sujets liés à la communication scientifique. Il a coordonné divers ateliers et séminaires, que ce soit lors de conférences scientifiques ou de journées de renforcement d’équipe.

Leonardo Barilaro (2025)

Leonardo Barilaro, PhD, connu sous le nom de « The Space Pianist », est un pianiste visionnaire, compositeur et ingénieur aérospatial qui établit un pont entre les mondes de la musique et de l’exploration spatiale. En tant qu’Ambassadeur Culturel du Mouvement de l’Art Spatial, The Space Pianist promeut l’idée que « l’art peut nous aider à mieux comprendre l’Univers et notre place en son sein ».

Leonardo utilise le pouvoir émotionnel de la musique pour inspirer les gens à percevoir l’espace non seulement comme une frontière scientifique ou technologique, mais également comme une source de créativité, d’expression et d’imagination, tout en mettant en lumière la force de la connexion humaine avec le cosmos. Il incarne l’esprit de l’idée suivante : « Dans l’espace, il y a de la place pour tout le monde. »

Leonardo, alias The Space Pianist, est également le chef de projet de la mission ASTROBEAT, qui a fusionné science et art à bord de la Station spatiale internationale. Il prévoit de réaliser le tout premier concert de piano sur Mars, jouant sur un Steinway, établissant ainsi un jalon inédit dans l’histoire de l’art et de l’exploration spatiale.

Loic Albert, Ph. D., est un astronome affilié à l’Institut de recherche sur les exoplanètes (iREx) de l’Université de Montréal. En tant que scientifique instrumental, il a participé à la conception, aux tests et à la mise en service de NIRISS, l’instrument canadien à bord du télescope spatial James Webb (JWST). Depuis 2022, il utilise les données du JWST pour étudier les naines brunes et les exoplanètes.

Karim Jaffer (2025)

Le professeur Karim Jaffer enseigne la physique au Collège John Abbott depuis 2006 et donne des cours d’astronomie depuis 2016, privilégiant une approche d’enseignement unique, dirigée par les étudiants et à la dernière minute, intégrant des données astronomiques actuelles, des recherches récentes et des occasions d’apprentissage expérientielles ouvertes à toute la communauté du CJA. Cette approche a mené à de nombreuses reconnaissances en recherche sur les plans local et national, ainsi qu’à la publication d’articles dans le magazine SkyNews et la lettre d’information SkyWard au cours des huit dernières années. Dans la communauté d’astronomie amateur, Karim est coordonnateur des événements publics pour la Société royale d’astronomie du Canada – Centre de Montréal depuis 2016, aidant à rétablir la bibliothèque d’astronomie I.K. Williamson et organisant à la fois des événements publics et des activités de rayonnement dans la grande région de Montréal. Il a développé des partenariats avec le Planétarium Rio Tinto Alcan, l’Institut de recherche sur les exoplanètes (iREx), le Cosmodôme, Explore Alliance, la Ligue astronomique, AstroRadio – devenue Space Oddities, la CASCA ainsi que plusieurs groupes d’astronomie amateur locaux, en plus de guider plusieurs clubs d’astronomie étudiants et de coordonner des visites dans des écoles, auprès des guides, des scouts et des bibliothèques. Karim est le président du comité national d’éducation et de rayonnement public de la SRAC et a reçu, en 2021, le prix Charles M Good.

hilding

Hilding Neilson, Ph. D., est astrophysicien et professeur au Département de physique et d’océanographie physique de l’Université Memorial de TerreNeuveetLabrador, à St. John’s, où ses travaux de recherche portent sur la physique stellaire et des exoplanètes, ainsi que sur les récits que nous apprennent les étoiles et les planètes. Il est également Mi’kmaw de Ktaqmkuk et s’emploie à intégrer les savoirs autochtones en astrophysique et dans la manière dont nous abordons l’exploitation et l’exploration de l’espace, ainsi que notre position dans le cosmos.

Lauren Rhodes (2025)

Lauren Rhodes, PhD, est une astrophysicienne à l’Université McGill. Spécialiste en astrophysique des hautes énergies et en radioastronomie, elle utilise ces disciplines pour étudier la formation et l’évolution des trous noirs de masse stellaire, aussi bien dans notre propre galaxie qu’à travers l’Univers.

Lors de sa présentation, elle partagera son parcours qui l’a menée à devenir chercheuse à Montréal. Elle abordera également l’un de ses sujets de recherche favoris : les sursauts gamma, les explosions les plus puissantes de l’Univers, qui marquent la naissance des trous noirs. Ces phénomènes extrêmes offrent une fenêtre unique sur les processus énergétiques et les environnements qui façonnent l’Univers, ouvrant la voie à de nouvelles découvertes en astrophysique.

Martin Lebeuf

Max King

Marc Garneau (2025)

Né à Québec, le 23 février 1949. A reçu son baccalauréat en science, en génie physique du Royal Military College de Kingston en 1970 et un doctorat en génie électrique du Imperial College of Science and Technology de Londres, en Angleterre, en 1973

Carrière navale
Marc Garneau a servi comme ingénieur des systèmes de combat dans la marine royale canadienne de 1973 à 1984.

Carrière d’astronaute
Il fut l’un des six Canadiens sélectionnés en décembre 1983 pour la formation d’astronaute. Il est le premier Canadien à aller dans l’espace lors de la mission STS 41-G abord de la navette spatiale en octobre 1984.
Il a participé à deux autres missions : STS-77 en 1996 et STS-97 en 2000, cumulant plus de 677 heures dans l’espace.
En novembre 2001, il fut nommé président de l’Agence Spatiale Canadienne (ASC), un poste qu’il occupa jusqu’en décembre 2005.

Carrière politique
Marc Garneau fut élu député fédéral libéral en octobre 2008. Il devint Ministre des transports en novembre 2015, un poste qu’il occupa pendant 5 ans, jusqu’en janvier 2021, quand il fut nommé Ministre des affaires étrangères, un poste qu’il occupa jusqu’en octobre 2021. Il prit sa retraite de la politique en mars 2023.
Il est Compagnon de l’Ordre du Canada (2003). Il fut Chancelier de l’université Carleton de 2003 à 2008. Il est le récipient de la médaille de la NASA pour service exceptionnel (1997), et de trois autres médailles de la NASA reconnaissant ses vols spatiaux (1984, 1996, 2000), ainsi que de onze doctorats honorifiques.

Conférenciers Précédents